180 = 150km + 4° fois + 22 amis, l’équation d’une belle épopée…

Je brandis mon tee-shirt finisher 180 réalisé « rien que pour nous », tout en « beuglant » sur la ligne d’arrivée. Il est 11h30…
Cette joie est étouffée par la remise des prix mais qu’elle est intense cette émotion !
Voilà ! Et de 4 pour l’aller-retour ! Pour la Saintélyon, çà fera 5…

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Note de l’auteur : désolé par avance si je joue parfois les comparaisons avec les années précédentes (sans vouloir jouer « l’ancien combattant »). Mais il est clair qu’au bout de 4 fois, la magie opère moins que lors de la première fois. Surtout quand au retour, j’ai impression de revivre certains événements de l’année précédente.
Mais attention, cela n’attenue en rien les émotions partagées au sein du groupe. Chaque édition a heureusement ses particularités, qui fait que l’on y revient, avec l’expérience acquise au fil du temps…

L’AVANT COURSE
Cöté préparation, je n’ai rien fait de spécifique…
Au sortir de l’UTMB fin Août, j’ai décidé de faire d’abord un peu de bitume, en vue du marathon de Lyon début Octobre. Ce n’est qu’après que la préparation à la Saintélyon a véritablement commencé. Mais aucun plan (je ne sais pas faire) : quelques sorties dans les Monts d’Or pour le physique, et quelques recos du parcours entre kiks pour le côté mental et festif/off feront l’affaire. La récupération du dossard s’accompagne cette année d’un magnifique livre sur la Saintélyon. Quelle ne fut pas la surprise de voir une page sur l’aller-retour, avec notre groupe de 2012 en photos.

Heureusement que la photo a été faite à la fin de l’aller, car ç’aurait été au retour…
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Et cette arche que nous retrouverons dans quelques heures…
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L’ALLER

Samedi matin, 6h, parking du palais des Sports de Gerland. Tout le petit groupe est là : nous sommes 22 cette année.

Il y a (on commence par les filles) Corinne, Patricia, Reynald, David, Thierry D, Gabriel, Hervé, Anthony, Julien, Franck, William, Bernard, Jean-Pierre, Frédéric O, Ludovic, Thomas, Nicolas, Jean-Philippe, Gilles, Frédéric, William, le porteur du projet Jeff (ou Arthur c’est selon), et votre fidèle serviteur présent pour la 4° fois.

Je n’oublie pas bien sûr nos bénévoles de choc : Céline, Marie-Hélène et Gérard. Biscotte, quant à lui, ne rempile pas cette année, mais nous accompagne sur les premiers kilomètres.

On voit que cette année, cet aller-retour devient moins intimiste : il y a même des caméras de télé. Tout cela m’amuse et m’agace à la fois.

Quel contraste avec le départ à 8 de 2010. Quelques bénévoles étaient alors sortis du palais des sports pour essayer de comprendre pourquoi nous étions là, mais surtout pourquoi nous faisions çà… (Allez, on arrête de faire le ronchon-nostalgique ;-))

Après la traditionnelle photo-souvenir sous une (vraie) arche (mais si ! Cà ne rigole plus maintenant), Stéphane nous donne le départ. La particularité cette année est que nous devons d’entrée mettre la frontale pour quitter un Lyon encore endormi, et qui s’apprête la nuit prochaine à accueillir des milliers de coureurs arrivant des Monts du Lyonnais.
La météo est avec nous : du grand beau nous attend… et un peu de neige sur les hauteurs. Moins que l’an dernier, et avec des températures plus clémentes. Le top quoi !

De quoi donner de l’enthousiasme à notre petit groupe au fur et à mesure que le jour se lève.

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Ici, pour nous, il reste en fait CENT 25 km…
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A Soucieu, évidemment il y a « notre » boulangerie. Mais cette année, la bagarre ne sera que pour la forme ( !). Le ravito est déjà réservé. Si c’est pas cool çà !

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Puis le passage par St André la Côté, et son joli panorama. La cerise sur le gâteau de cet aller : une jolie vue sur le Mont Blanc. Et dire que d’autres années, on ne voyait rien…

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Pile dans l’horaire prévu, nous voilà à Ste Catherine, où nous attendent nos bénévoles préférés… et le ravitaillement – désormais gargantuesque et que le monde du trail nous envie ! – mis en commun par chacun des membres du groupe.

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Et parce qu’il ne faut pas remplir que les estomacs, le Père Noël passe en peu en avance pour gâter chacun des participants : dossards pour les Cabornis, le Lyon Urban Trail, le Grand Trail du St Jacques, le Trail des Forts, Verbier St Bernard. Sans oublier une frontale offerte par Led Lenser. Merci à nos sponsors Terre de Running, Extra Sports, les traileurs de Verbier St Bernard, et Led Lenser. Gâââââtés j’vous dis !!!

Mais il faut déjà penser à repartir. Nous laisserons ici Ludovic, qui, malade depuis plusieurs kilomètres, sera rapatrié à Lyon…

Les paysages continuent à nous émerveiller, comme ici au dessus de Ste Catherine :

la180_2013_tidgi_11Vue sur Saint Didier sur Riverie

A nouveau comme l’an dernier, c’est ici, sur les hauteurs de Moreau, que va se concentrer la neige. Et c’est ici aussi que – comme l’an dernier – nous refaisons la trace sur un chemin qui ne sera pas emprunté au retour.
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Heureusement, moins de neige que l’an passé et surtout, il ne fait encore pas nuit.

la180_2013_tidgi_15Le bois préparé pour le feu de « Courir pour des Pommes »

Ce qui permet de profiter d’un exceptionnel paysage pré-crépusculaire au niveau du point culminant du parcours. Superbe ! La cerise sur la cerise…

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Avant St Christo, nous avons le plaisir de voir Jean-Mi Touron, 2 participations à cet aller-retour, et donc 2 en « visiteur » (l’an dernier, il avait réussi à nous accompagner avec son vélo !!). Sympa mec !!!

A St Christo, les bénévoles commencent à nous connaitre et ne nous regardent plus avec des yeux ronds comme en 2010. Nous avons droit à un bout de gâteau, un chocolat. Je leur dis que de toute façon je ne passerai pas – à priori – dans la tente au retour. Et hop, allez, un 2° chocolat, et quelques pim’s… Au moment de repartir, j’enfile mes chaines sous les pieds (enfin c’est plus du « textile » que des chaines, sans vouloir citer la marque), histoire de tester la progression dans les dernières portions de neige/glace en vue du retour. Il est vrai que je n’ai jamais mis ce genre d’ustensile, y compris en 2010 (j’aurais p’tet dû d’ailleurs là). Nous passons enfin par Sorbiers avant la dernière ligne (presque) droite vers St Etienne. Le groupe est alors très étiré. Il faut dire que le groupe est moins homogène que les années précédentes. Ajoutée à cela une forte envie d’arriver…

Heureusement, le regroupement se fait avant de franchir l’arche de départ/arrivée (ou l’inverse… ou les 2…). Bravo à tous ! Une bonne moitié de faite… en 14h15 quand même (et je n’ai pas eu l’impression de vraiment trainer sur les arrêts programmés). Ce nouveau temps record pour un aller ne va pas arranger la forme nécessaire pour le retour…

la180_2013_tidgi_18L’arche d’arrivée ou de départ

L’entracte est, comme d’hab, de tout premier choix : le désormais traditionnel repas entre kikous au Flore. Dont l’organisation a été supervisée par Elcap. Merci. Un couac au niveau timing cependant : les pates ! Ben oui, il n’y en a plus ! Dépassé par le nombre ! Le temps que le cuistot aille en racheter (viridique !) et le groupe des 180 pourra manger à sa faim, un peu tard mais à sa faim…

Mais que c’est bon de se préparer à l’écart du hall de Parc Expo… Par contre, il faut bien ressortir… dans le froid. Après le dépôt des sacs, je me dirige avec Bernard sur la ligne de départ. Sas 9h-11h, enfin plutôt fin de sas hein ?

Je pars moins fatigué que l’an dernier. Comment va se passer ce retour ? L’an dernier, je m’étais vraiment réveillé à St Genoux… 15 minutes avant le décompte…

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LE RETOUR

Sur l’hymne de U2, avec Bernard, nous passons la ligne au bout de 7 minutes. Comme à chaque fois, je préfère me mettre dans ma bulle, et souhaite bonne course à mon compère de l’aller.

 Je peux courir en pyjama ?

Le rythme autour de moi me convient bien, et a l’air très homogène. Les jambes retrouvent du plaisir au bout de 2/3km. Je suis donc (re)lancé… J’ai gardé les chaines à la main, sachant exactement où je vais les mettre. Allez, hop un peu après la montée au dessus de Sorbier, je ne me pose pas de question. Juste après, les premiers bouchons se forment. Curieusement, je ne cherche pas forcément à passer sur les côtés. J’attends sagement dans la file où parfois çà frise l’irrespect : un concurrent pensant gagner une place sur la ligne d’arrivée se met juste devant moi pour… attendre aussi. Rester calme… Bref, le chemin vers St Christo sera plus long que prévu, dans la tête plus que dans les jambes.

St Christo. 15,5 km. 2h10. 4680°

Il est possible de zapper la tente en tirant tout droit. J’hésite, j’hésite, … et je tire tout droit. J’ai perdu trop de temps sur le chemin… Et vu le monde sous la tente… J’ai de quoi boire, un peu à manger. Ca devrait tenir jusqu’à Ste Catherine. Je me mets pourtant à douter… Je n’aurais peut-être pas dû…. Allez, je prends une barre, un peu d’eau (qui malgré le froid ne gèle pas dans la pipette). La fatigue se fait plus présente, en fait elle arrive même plus tôt que l’an dernier. Reverrai-je le lutin à capuche ? (cf mon récit de l’an dernier). Nini et Muriel me dépassent. Elles ont un bon rythme. Je leur souhaite bonne course. Je ne cherche pas à dépasser si besoin était. C’est alors une progression à un rythme de sénateur dans cette masse de coureurs qui me fait alors détester cette SaintéLyon. L’aller : OK, mais alors le retour : aucun plaisir. C’est bien la dernière fois… Je me surprends même à dormir tout en marchant (quoi d’original par rapport à l’an dernier ? Où est la « nouveauté » ?) Et c’est avec ces états d’âme que j’arrive en haut de la côte qui descend sur Ste Catherine. Attention à la descente qui reste glissante. Je viens d’enlever mes chaines et n’ai pas envie de les remettre… ça passe.

Ste Catherine. 29,6 km. 4h39. 4961°

Au ravito : un monde !!!!! Difficile d’attraper quoi que ce soit. Je me surprends à m’énerver bien que ce ne soit pas dans l’esprit. Suis-je en train de perdre mon sang froid ? Allez, thé chaud, banane, pims (pas encore testé en course mais j’aime beaucoup ces gâteaux, je crois qu’ils vont m’accompagner à chaque arrêt). Je repars en marchant. J’ai froid, je mange mes pim’s, hum…. Et finis mon thé chaud. A droite du chemin, les cars de réacheminement-après-abandon. Ne pas regarder… Je relance la machine endormie depuis St Christo. Je ne m’inquiète pas pour autant, l’expérience montre que je vais me réveiller, à priori à St Genou… avec le soleil… Je retrouve pour la 2° fois Fred (du club). Il m’avait déjà dépassé avant Ste Catherine mais est resté plus longtemps au ravito. Ils cheminent en groupe. Le bois d’Arfeuille en montant : un délice ! Manquerait plus que les bâtons pour faire croire à un trail montagnard. Qui a dit que la Saintélyon est roulante ??? La passage par Saint André offre une fois de plus une vue magnifique sur Lyon, et ses lumières.

Debout ! Le soleil se lève ! 

C’est alors que tout doucement, je reprends du poil de la bête. Bois des marches, puis l’arrivée à St Genou. De « dépassé », je passe à « dépasser » plus souvent. Il y a toujours autant de monde mais çà devient un peu plus gérable. Où sont les pim’s ? Ah ici ! Patricia, Laurent, sortez de ce corps…

St Genoux. 41,7 km. 6h58. 4611°

Déjà 7h. L’an dernier, j’étais ici à 6h et je trouvais déjà le temps long. Ca va faire quelle heure à Lyon çà ? Pour le dessert ???

Je repars en marchant pim’s dans une main, thé chaud dans l’autre. Je pronostique une arrivée vers 13h. Pas folichon par rapport à mon objectif initial mais j’espère me rattraper sur la seconde partie, surtout que la fatigue a l’air d’être derrière moi… Alors j’accélère, je dépasse, dans certaines montées je ne fais pas que marcher. La vitesse revient, le moral aussi.

Enfin des rencontres !

A ce jeu, je rejoins l’ami Jean-Mi (Touron) au sortir du bois de la Gorge. Il me dit se réveiller seulement maintenant. Nous cheminons un peu ensemble et je lui souhaite bonne course. Plus loin, Christiane, une collègue de travail et de mon club de course. C’est elle qui m’interpelle car je ne l’avais pas vue. Après un peu de papotage, je repars plus avant dans la descente du bois de la Dame. Dans la montée de ce même bois, 2 concurrents m’interpellent. Ils ont remarqué l’écusson « 180 » et me félicitent (c’est sympa mais je suis un peu gêné, je leur dis toutefois de faire attention, ils pourraient aussi tomber dedans…). A discuter, la montée passe ainsi toute seule. Je les laisse et repars devant. Au dessus de Rontalon, mais qui marche là devant ? Jean-phi. Je pensais qu’il serait loin devant… Allez, je l’invite à me suivre. Nous recollons et dépassons quelques concurrents. Nous retrouvons plus loin Nini et Muriel. Bien les filles, çà va le faire pour vous. Nous dépassons encore, mais Jean-Phi me dit de partir devant. Mon rythme du moment ne lui convient pas. Allez, on se retrouve à Soucieu ?

Juste avant le ravitaillement, Dom (du club) est à vélo et m’interpelle…

Soucieu. 54,3 km. 8h45. 3982°

Enfin, un ravitaillement où l’on respire. L’accès aux victuailles est aisé. Et hop, des pim’s, du thé chaud, une banane. Je pensais attendre Jean-Phi mais je commence à me refroidir. Tant pis, je repars aussitôt. L’estimation de mon temps se résume à 12h maintenant… Au sortir de Soucieu, un coucou à Anthony qui visiblement est repassé en seconde. Courage… Sous un soleil maintenant bien présent, je continue mon bonhomme de chemin. Avec l’envie de rattraper le temps perdu. Attention cependant à ce mal de genou qui revient. Les descentes deviennent de plus en plus douloureuses (je serre les dents), les montées, à l’inverse font alors du bien. TFL, le retour ? Jusqu’ici tout allait bien, c’est curieux… En tout cas, ce serait dommage de passer en mode marche. La tête est bien là, elle doit « porter » les jambes… Surtout que depuis Soucieu, je sens dans celles-ci le redémarrage un peu rapide que j’ai dû faire depuis St Genou.

On continue à s’accrocher !

Traversée du Garon, puis du parc de Chaponost. Petite anecdote sympa : dans la dernière descente avant Beaunant, j’arrive à hauteur d’un groupe issu du même club d’après leur tee-shirt (je ne me souviens plus lequel). Au moment où je dépasse le groupe, le coach qui les encourageait se met à ma hauteur et me « rassure » m’indiquant que le ravito est en bas à droite, qu’il faut que je pense à bien me ravitailler car une grosse côte m’attend en face. Je lui souris et lui répond que je connais bien le coin pour être passé par ici hier matin !

Sa réaction ne se fait pas attendre : sans avoir vu le signe distinctif de la 180, il comprend d’où je viens et me félicite encore plus… Adorable…

Beaunant. 68,3 km. 10h35. 3424°

Ici on respire encore plus qu’à Soucieu. Vite, des pim’s. Comme ils font du bien ceux-là. Puis banane, thé chaud comme d’hab. Et comme d’hab, je repars avec mes victuailles à la main pour les dévorer pendant la montée. Vu l’heure, je ne verrai pas Chris et Martine. Faudra que j’aille plus vite la prochaine fois… où que vous restiez plus longtemps… Je relance sur le faux plat montant. Allez, il faut courir un max maintenant si je veux arriver avant 12h. Je me prépare mentalement à la petite bosse dans la traversée de la Mulatière. A Ste Foy, à nouveau un joli point de vue bien plus éclairé que nous celui que nous avions au même endroit à l’aller. La bosse est passée sans encombre, même si j’ai mal aux jambes, il n’y a plus de raison de ne pas traîner. Quelqu’un m’interpelle ! Oh, Arclusaz ! Sympa de voir une tête connue par ici ! « Je t’emmène ? Je ne voudrais pas rater l’apéro… ». Mais l’ami préfère le prendre un poil plus tard cet apéro…

Finalement, je reste dans mon rythme, têtu – et un peu associal – que je suis. Mais surtout pressé d’en finir. On se reverra à l’arrivée. Arrivent alors les 180 et quelques marches pour le fun. Une simple formalité finalement… En bas, à nouveau on m’interpelle. Alors çà c’est sympa ! Le berger ! Super content de te voir ! Je t’aurais bien fait la bise mais je n’arrive plus à arrêter ces jambes ;-). Sincèrement merci de ta présence, et ce n’est pas la première fois que je te vois m’encourager dans une course. Dis ! Faudra inverser les rôles ! Merci !

Les derniers escaliers pour remonter de l’autre côté de l’autoroute font piquer les jambes. Qu’importe, l’écurie est proche et je devrais rentrer en 11h30, histoire de faire un compte rond… Et ces 11h30 vont m’obséder sur les 2 derniers kilomètres. Comme si je courais un « 10 bornes » où chaque seconde a son importance. Il y a vraiment un manque de lucidité au bout de 150km !

Je savoure. Je savoure ces derniers km. A 300m de l’arrivée, tel le type poursuivi par un ours, je commence à brailler « 180 ».

Biscotte est sur le côté. Il me propose de récupérer le tee-shirt finisher « spécial 180 » pour passer la ligne. Bonne idée !

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Et voilà : un 4 ° aller-retour !

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Après les 1000 places remontées à partir de St Genou l’an dernier, là j’aurai réussi à remonter 1800 places (soit presque un tiers des partants) à partir de Ste Catherine.

Lyon Gerland. 75,9 km. 11h30. 3183°

Bruno est là sur la ligne, nous nous félicitons mutuellement. Puis derrière les barrières je vois lalan (et dire que tu aurais dû être là en finisher…), fildar, ogo. Merci les gars d’être là, tout simplement. Quelques photos pour la postérité et – après récup du sac – je pars rejoindre dans les gradins Reynald, arrivé depuis 1h30 déjà…

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Nous assisterons alors à l’arrivée de nos compagnons du WE. Avant une photo souvenir pour la postérité.

la180_2013_tidgi_25Une partie de la Dream Team

EN CONCLUSION

Du partage, une météo au top, un paysage superbe : cet aller reste toujours un plaisir. Je regrette cependant la légère érosion de ce côté intimiste (mais est-ce là, la rançon d’un succès mérité ?). Par contre, au retour, aucun plaisir jusqu’à Ste Catherine, où ma course a vraiment commencé là. Ce qui laisse pour moi une légère frustration sur ma gestion de course : en clair, faudrait quand même être beaucoup plus régulier non ? 😉

C’est peut-être arriver à partir plus vite malgré la fatigue de l’aller, afin être moins dans les bouchons, et ainsi de moins « subir » la course… En tout cas, je constate au vu du retour :

– Que l’an dernier, je m’étais réveillé à St Genoux

– Que cette année, le réveil a eu lieu à Ste Catherine

J’en déduis :

– Que l’an prochain (qui a dit que je le referai l’an prochain ???), je devrais me réveiller à St Christo

– Et que dans 2 ans… je fais la course parfaite avec un réveil dès la ligne de départ ;-))

Un bravo tout particulier aux néo-finishers. Je repense à cette indescriptible joie qui m’habitait en 2010. Une pensée pour ceux qui ne sont pas arrivés au bout cette année : Julien (brillant finisher l’an dernier sans passer par la case Saintélyon : tu remettras çà plus fort la prochaine fois), mais aussi Ludo, Gaby. J’aurais tellement aimé ces 100% de finishers.

Merci à toi Arthur qui porte de main de maître ce projet depuis quelques années, et à nos bénévoles « perso » qui ont une fois de plus assuré pour nous. Et puisqu’on parle de bénévoles, merci aussi à ceux qui ont œuvré dans la nuit et le matin pour que nous puissions rallier la Capitale des Gaulles. Dommage aussi pour ce trop plein de déchets qu’ils ont dû nettoyer derrière nous, quand on voit l’état des sentiers…

Merci aussi à nos sponsors cités ci–dessus et qui nous font confiance.

Et merci à tous mes camarades de jeu, ce fut un réel plaisir de partager ces moments avec nous (enfin… surtout à l’aller car au retour, c’est moins évident). Et que dire de cette joie partagée une fois la ligne franchie.

Ce sont des souvenirs qui resteront gravés… et qui donne forcément envie de remettre çà… Encore… Qui sait…

Tidgi. 🙂