C’est casse-pattes, on a testé pour vous !
Chaque édition de la SaintéLyon connaît sont lot de modifications du tracé. 2016 ne déroge pas à la règle. Cette année, un des principaux changements est situé entre les communes de Sorbiers et Saint-Christo-en-Jarez (relais 1 de la SaintéLyon) avec une portion inédite à ce jour pour l’épreuve.
Les informations officielles saintélyon.com :
Saint-Etienne > Saint-Christo-en-Jarez
+ Distance : 16km – 56km restant
+ Dénivelé : 478m D+, 228m D-
+ Relais : 1/4
La sortie de Saint-Étienne : 7 km de bitume sur lesquels il ne faut pas emballer la machine et profiter sans excès de l’euphorie ambiante. Un départ tout droit et bien large évite les bousculades. Pour ceux qui veulent éviter les ralentissements par la suite dans les premiers chemins, c’est l’occasion de s’extirper du ventre mou du peloton sans vous mettre dans le rouge non plus !
L’unique et grosse nouveauté de ces 28 premiers km vous attend au km 7 à l’entrée de Sorbiers. Une nouvelle portion de 6 km, tracée essentiellement sur chemins, vous permettra de rejoindre le lieu dit “Cochollon”. Une bifurcation dans Sorbiers vous conduira vers le début de cette portion nature composée d’un mix de sentiers plus ou moins techniques, de côtes (dont une portion montante de 1,5 km pour 180m D+) et de jolis points de vues ! De quoi bien vous plonger dans l’ambiance !
Ensuite, vous rejoindrez le parcours habituel de la SaintéLyon, alternant montées et descentes sur chemins ou quelques portions routières jusqu’au Col de la Gachet. Prenez le temps d’admirer le spectacle : le long serpent de lumière s’est déployé. Vous apercevrez les lumières de St-Christo, 1er ravitaillement et 1er relais.
Notre ressenti :
Le tracé globalement plus sauvage est très plaisant avec une alternance de passages à découvert et en sous-bois sur petites routes de campagne, sentes et chemins plus larges. Mes jambes vous le confirmeront, c’est nettement plus casse-pattes que l’ancien tracé ! Seul petit bémol à nos yeux : la longue ligne droite sur bitume dans le hameau de Maison Neuve. Cette traversée d’une zone pavillonnaire n’a guère d’intérêt mais c’est un point de passage obligé pour rejoindre le parcours classique au niveau de Cochollon.
Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Oui, sans aucun doute. La découverte de nouveaux sentiers renforce l’intérêt des coureurs pour la course et le cheminement le long de la vallée du Langonand offre de belles perspectives, pas tant sur le paysage (de toute façon il fera nuit) mais sur le ballet de frontales que l’on ne manquera pas d’admirer sur ce tracé plus tortueux.
Le premier passage nature est un petit single en descente à la sortie de Sorbiers. L’accès au sentier est bloqué en partie par une barrière. Au vu de l’étroitesse du passage, il y a un fort risque de ralentissement à cet endroit (pour ne pas dire un bouchon). Pour les coureurs cherchant la perf, il faudra effectivement penser à s’extirper du ventre mou du peloton avant Sorbiers.
>>> Note de l’organisateur : « Précision : il est prévu de faire sauter la barrière qui pourrait provoquer des bouchons. No souci. » Voilà qui devrait effectivement grandement améliorer le passage des coureurs.
Super ce reportage, merci