Bigre, ça pique les cuisses !
Chaque édition de la SaintéLyon connaît sont lot de modifications du tracé. 2016 ne déroge pas à la règle. Il y a peu, nous vous avons présenté les modifications du tracé entre les communes de Sorbiers et Saint-Christo-en-Jarez (relais 1 de la SaintéLyon) avec une portion inédite à ce jour pour l’épreuve. Aujourd’hui nous vous parlons du relais 3 (Sainte-Catherine – Soucieu-en-Jarrest) et notamment du secteur Rampeau, une montée piquante tracé « dré dans le pentu » pour un aller express à Saint-André-la-Côte depuis le bas de la descente du bois d’Arfeuille.
Les informations officielles saintélyon.com :
Sainte Catherine > Saint Genou-Le Camp
+ Distance : 11km – (39km depuis le départ / 33km restant)
+ Dénivelé : 311D+ // 395D- (1087D+ // 962D- depuis le départ)
+ Départ : SaintExpress (44km)
+ Relais : 2/2 & 2/3 & 3/4
À la sortie de Ste Catherine, vous reprenez le parcours habituel par le chemin en contrebas de la D2 qui vous conduira à la grimpée en zig-zag qui accède en pente douce au lieu-dit Brûle Fer. On notera le retour du mythique et très prisé Bois d’Arfeuille ! Dans le sens de la descente – Ouf ! Ne nous remerciez pas trop vite, vous allez attaquer ce qui sera certainement la grosse nouveauté et la plus grosse difficulté de la SAINTELYON 2016 – la Montée vers Saint André la Côte par le Rampeau (750m & 180m D+ – pente de 20% env).
Vous récupérez ensuite le parcours 2015 au bas du Signal de Saint André la Côte direction le Bois des Marches enfin Saint Genou-Le Camp.
Attention : Cette année, le ravitaillement de Saint Genou sera uniquement liquide ! Pensez à bien vous ravitailler sur Sainte Catherine et prévoyez une réserve solide vous permettant de rejoindre Soucieu-en-Jarrest.
Notre ressenti :
A défaut de passer au Signal de Saint-André (son belvédère offre une des plus belles vues sur la plaine lyonnaise), nous retrouvons avec plaisir le panorama de la route de Fontbenite, une rue en balcon en bordure du village de Saint-André-la-Côte. Vous allez me dire, la vue de nuit … Et pourtant quel régal en 2014 : les sommets encore obscurcis de la chaine des Alpes se détachaient sur le fond rougeoyant du ciel au lever du soleil avec, en premier plan, les lumières de la ville dans une plaine lyonnaise toujours endormie. Magnifique. Bon ok, pour en profiter il fallait être dans le (très) mou du peloton.
Le bois d’Arfeuille est également de retour dans le sens de la descente. Un lieu qui ne pouvait être laissé de côté bien longtemps tant il est chargé de l’histoire de la course. Mon amour propre se souvient encore d’une descente freestyle dans un Arfeuille transformé en piste de bosleigh en décembre 2010.
Et Rampeau dans tout ça ? Une montée sévère, « dré dans le pentu », ce qui explique sans doute qu’elle soit peu fréquentée si ce n’est par les VTT (en descente est-il besoin de le préciser). Le tracé, digne d’un baujus, relie le bas de la descente du bois d’Arfeuille et son sommet. Attention, une fois arrivé quasi en haut, il faut quitter la trace par la gauche pour sortir de la forêt et rejoindre Gagne Bonnet. Jardinage à prévoir si vous envisagez une reco avec un GPS sans fond de carte. L’accès à Saint-André se fait par les hauteurs de Gagne Bonnet, un passage à découvert soumis aux vents.
Rien de nouveau ensuite pour rejoindre Saint-Genoux, le bois des Marches est toujours aussi caillouteux.
Un truc est sûr, Rampeau va sans doute surprendre quelques cuisses même si elles appartiennent à des habitués de la Sainté !