Le Progrès


 

La « 180 » solitaire de l’insatiable Jean-Michel Touron

Publié le 07/12/2016.

Pourtant, il a eu sa dose cette année. Depuis la mi-aôut, Jean-Michel Touron enchaîne les plus durs ultratrails de la planète : l’UT4M à Grenoble (169km ; 11000 m de dénivelé positif), l’Ultra Trail du Mont Blanc à Chamonix (170km ; 10000m D +), la 4K en Italie (350km ; 25000 m D+) et le Tor des Géants également en Italie (330km ; 24000 m D +) en moins d’un mois. Puis direction l’Île de la Réunion pour la Diagonale des Fous (170km ; 10000m D +) fin octobre. Pour rester chaud, il s’est aussi autorisé un Le Puy – Firminy. Et enfin, la « 180 ».

Derrière ce chiffre se cache la Lyon-Sainté-Lyon (aller en “off” et retour avec les concurrents de la Sainté-Lyon, soit 144km). Sauf que vendredi, il n’était pas engagé. « Mais avec lui, on ne sait jamais », prévenait Jean-François Cuinet, créateur et organisateur de cette folie depuis 2003. Au même moment, le Stéphanois de 32 ans obtenait un dossard de la part du boss de la SaintéLyon, Michel Sorine, fasciné par son abattage et sa personnalité, et décidait finalement de rejoindre les 20 galériens de la «180» au départ prévu samedi à 6h30 devant la Halle Tony-Garnier : « Je voulais leur faire la surprise. Quitte à faire la Sainté-Lyon, pour moi, il faut faire la Lyon-Sainté-Lyon. Malheureusement, je suis arrivé en retard… » […]

Un article de Benjamin Steen.

L’article complet dans le supplément spécial SainteLyon 2016 Le Progrès à télécharger gratuitement.
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La LyonsaintéLyon a fait la trace.

Publié le 02/12/2012.

Plus c’est dur, plus Arthur Baldur a le sourire. C’est peu dire que l’organisateur de la LyonSaintéLyon – Le Lyonnais Jean-François Cuinet de son vrai nom – avait la banane en débarquant hier soir à Parc Expo accompagné des 18 courageux partis hier matin à 8h30 de Lyon pour un périple de 140km. Au programme, 70km en sens inverse de la course, un petit repas à Saint-Etienne et la vraie SaintéLyon pour revenir. Attendue à 20h30 à mi-chemin, la troupe 100 % masculine avait une heure de retard pour la 4 e édition de cette folie : « Les deux nouvelles portions du Bois de la Dame et du Bois de la Gorge corsent la difficulté, racontait Baldur. Et surtout, la partie entre Ste-Catherine et St-Christo est très enneigée. Il y a 30 cm par endroits et des congères se sont formées. On va dire qu’on a fait la trace. Mais on garde tous les moral. » Jamais à court d’idée, Baldur organisera le 4 mai la 1 re édition de l’Ultra boucle de la Sarra. Il s’agira de monter et descendre la colline de Fourvière le plus de fois possible sur un parcours de 2,1km ! Seront-ils plus de 19 ?

Un article de Benjamin Steen.

L’article complet : La LyonsaintéLyon a fait la trace.

LyonSaintéLyon : une petite coquille s’est glissée dans l’article : il y avait bien une présence féminine pour cette édition 2012 de la LyonSaintéLyon en la personne de Céline BURGOD qui a franchie la ligne d’arrivée à Gerland après 13h50 d’effort sur la partie « retour ». Toutes nos félicitations.

 

LyonSaintéLyon, un avant-goût de 2013.

Publié le 02/12/2011.

Couru en « off » depuis deux ans, l’aller et retour Lyon-Saint-Etienne-Lyon (138 km) sera très certainement incorporé au programme officiel de la 60 e édition.

Ils étaient huit l’année dernière. Ils seront vingt demain (et après-demain). Et pourquoi pas des centaines dans deux ans ? Et si la LyonSaintéLyon off devenait une folie ordinaire institutionnalisée ?

Cet incroyable aller-retour à pied (Lyon-Saint-Etienne le samedi et retour avec la SaintéLyon classique) n’est pas nouveau. La première tentative remonte à 2003, à l’initiative de cinq fondus de raids longues distances dont l’organisateur de l’Ultra trail du Mont Blanc Michel Poletti.

Abandonnée après trois « éditions », la LyonSaintéLyon a été remise au goût du jour en 2009 par Jean-François Cuinet qui la court en 2009 accompagné d’un seul compagnon de galère. Plus connu sous le pseudonyme d’Arthur Baldur, cet analyste programmeur lyonnais se démène depuis pour populariser le concept. L’an dernier, il a convaincu huit courageux de parcourir les 138 km dans la neige.

Un an plus tard, le lancement de son site internet extrêmement riche (www.la180.com), le partenariat avec un magasin de sport et le bouche-à-oreille ont si bien fonctionné qu’il a dû refuser quelques candidats : « Ce succès est assez inattendu. Je ne connais pas la plupart des gens qui se sont inscrits. Au-delà de vingt, c’est difficile à gérer. L’idée, c’est de faire quelque chose de convivial. Chacun amène sa spécialité locale et on essaye de rester ensemble. » […]

Un article de Benjamin Steen.

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Et la neige a recouvert la SaintéLyon …

Publié le 01/12/2011.

Courue dans la poudreuse et sur le verglas, l’édition 2010 fut un calvaire aussi bien pour les participants que pour les organisateurs. Mais la légende de l’épreuve en est sortie renforcée. Un an après, retour sur la dernière SaintéLyon restée dans les mémoires.

« On en rêvait. On l’a … » Dans le Progrès du 1er décembre 2010, Michel Sorine jubile : enfin une SaintéLyon sur la neige ! Un an après, l’organisateur se souvient très bien avoir prononcé ces mots : « Il avait neigé en quantités modestes le week-end sur les Monts du Lyonnais. À ce moment-là, on se disait encore que ce serait sympa d’avoir un sol blanc. » Mais lorsque ces lignes paraissent, l’excitation a depuis quelques heures laissé place à l’inquiétude.

[…] Embarqué dans sa LyonSaintéLyon off, Arthur Baldur, lui, se régale : « Globalement, c’était praticable. On a croisé des skieurs. C’était marrant. Sous le soleil, les paysages étaient magnifiques. Au retour, sous une nuit étoilée, c’était la carte postale ! C’est l’une de mes plus belles SaintéLyon… » L’une des plus dures aussi. Dans la première partie du parcours, il n’y a qu’une seule trace. S’en écarter, c’est la chute assurée. C’est même sauve-qui-peut dans les descentes vers Sainte-Catherine et dans le coupe-gorge du Bois d’Arfeuille. « C’étaient des vraies pistes de Bobsleigh, se marre Baldur. Il fallait s’accrocher aux branches ! » […]

Un article de Benjamin Steen.
Benjamin Steen qui participera à sa deuxième SaintéLyon cette année.

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Double ration de mythe

Publié le 03/12/2010.
Comme si la SaintéLyon n’était pas assez dure comme ça… Comme si courir 68 km à travers les Monts du Lyonnais de nuit, dans le froid et la neige, ne suffisait pas : voici la Lyon-SaintéLyon. Le concept ? Comme son nom l’indique, courir une « Lyon-Saint-Etienne off », en sens inverse du parcours samedi dans la journée, avant de participer à la SaintéLyon officielle dans la nuit de samedi à dimanche : soit un périple de 136 km (3000m de dénivelé positif, autant en négatif)…

A l’initiative de cette folle équipée, le coureur-bloggeur lyonnais Jean-François Cuinet, plus connu dans le monde du trail et sur la toile sous le nom d’Arthur Baldur (www.arthurbaldur.com). Père de trois filles, cet analyste programmeur de 45 ans a sévèrement contracté le virus de la course à pied il y a six ans : « J’ai découvert un milieu qui bouge beaucoup notamment sur internet. C’est devenu l’un des moteurs de ma pratique. » […]

Un article de Benjamin Steen.
A noter que Benjamin est Finisher de la SaintéLyon 2010 pour sa première participation à la course.

L’article complet : Double ration de mythe.