Pour une 180 aux petits oignons…

Après une 6° 180, forcément, il est plus difficile de trouver de l’originalité.

Alors je me suis mis à la cuisine…

Recette pour une 180 réussie

Tout d’abord, faire le point sur tous les ingrédients nécessaires.

D’un côté pour l’aller

  • Une équipe motivée et sympathique
  • Des organisateurs (GO) aux petits oignons
  • Une météo douce pour la saison
  • Des partenaires prêts à jouer au Père Noël

De l’autre côté pour le retour

  • Un entrainement sérieux
  • Des recos conviviales
  • Un mental au top
  • Un terrain sec, y laisser quelques cailloux pour le gout
  • Des températures nocturnes agréables
1. Attention, bien séparer les ingrédients de l’aller de ceux du retour

2. Pour la 1° étape, commencer par rassembler au petit matin, l’équipe motivée … au milieu des camionnettes blanches, pour un départ dans la nuit.

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3. Remuer doucement pour faire monter la sauce, au son du métal (assez d’essais !). Merci Nico !
4. Frémir au lever de l’astre jaune, à travers le brouillard

la180_2015_-_04la180_2015_-_055. Ne pas perdre le fil conducteur de la recette, sous peine de devoir rattraper le groupe pour avoir les places d’honneur à la boulangerie de Soucieu
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6. Ne pas oublier de retomber en enfance un court instant
la180_2015_-_077. Incorporer – pour le fun –  une dose de JMT avec son ravito sauvage, peu avant St Genoux
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8. Laisser fondre la mer de nuages, afin de dévoiler le soleil, utile pour la météo douce de la journée.
la180_2015_-_099. S’extasier devant la mousse généreuse depuis le point culminant
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10. Partager le désormais habituel ravito à Sainte Catherine préparé au préalable par nos GO de luxe (merci au CT Lyon pour le prêt de la salle). Et remercier les généreux donateurs : Led Lenser, Extra, les Traileurs de Verbier pour les petites douceurs agrémentant cet aller.
la180_2015_-_1211. Se laisser tenter par un peu de chantilly
la180_2015_-_1312. Laisser se dissoudre le soleil dans les nuages de fin de journée
la180_2015_-_14la180_2015_-_1513. Attendre avant de mettre la frontale alors que nous sommes à St Christo
14. Laisser mijoter à feu doux sur les derniers boulevards en entrant à St Etienne
15. Enfin, servir chaud une arrivée sous l’arche de départ. Ne pas oublier d’arroser de joie et d’amitié partagée.
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Une fois cette 1° phase réalisée, bien laisser reposer dans une salle mise à disposition par des GO kikoureurs.

En suivant au préalable les conseils suivants :

  1. Commencer par mixer une bonne ration de pâtes
  2. Puis ajouter 5 doses de café pour la consistance du retour, et permettre à la (bonne) pate de rester ferme sur ses appuis
  3. Avant de passer à la suite, laisser cette même pate reposer quelques dizaines de minutes

Maintenant, passer à la 2° étape de la recette, en respectant le timing imposé pour le retour, afin que les ingrédients soient bien mis en valeur.

  1. Au vu des ingrédients énumérés pour le retour, une cuisson de 10h semble l’idéal…
  2. Commencer par placer le plat pas très loin de la même arche vue au point 15. Et laisser ce même plat à température ambiante avant de mettre les ingrédients.
  3. Il sera nécessaire de surveiller régulièrement le temps de cuisson, en suivant quelques jalons posés au préalable
  4. Dès le départ, courir en faisant attention à la masse de coureurs dont certains doublent dangereusement en se faufilant
  5. Battre le fer tant qu’il est chaud : passer le ravito à St Christo, afin de garder le tempo imprimé (à peine en avance).
  6. Ménager la prise de boisson pour cause de léger mal de bide
  7. Plonger vers le ravito de Ste Catherine, en ressortir en avance sur le temps de cuisson
  8. Prendre de la hauteur en façonnant la montée vers le signal de St André, et y retrouver Benoit et Anthony pour un shooting nocturne au coin du feu. Apprendre alors que l’on occupe la tête du petit groupe de l’aller (meuuuuh non, pas possible !)
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  9. Presser le ravito de St Genoux, et l’évider de sa substance solide puisque trop exigu pour attraper quoi que ce soit. On poursuit avec son propre ravito…
  10. Un coup d’œil au minuteur : un léger retard sur les prévisions de cuisson…
  11. Débiter les kilomètres à l’approche de Soucieu. Et sentir le coup de froid à l’approche du petit matin.
  12. Tenir au chaud l’ensemble au ravito de Soucieu, pendant quelques minutes. Cela permet de soulager le léger mal de ventre toujours présent.
  13. Humidifier les pieds près du Furon, puis laisser infuser en longeant le Garon
  14. Garnir d’un lever de soleil à travers une petite brume matinale
  15. Bouillir au ravito de Chaponost, en se rendant compte que çà sera dur de tenir les 10h estimés
  16. Garder alors le mental et remuer les jambes sans s’arrêter (sauf dans les « vraies » côtes)
  17. Monter et descendre ce qui reste de bosses, sans perdre de temps
  18. Découvrir au loin le final en descendant les quelques dizaines de marches de la Mulatière
  19. Décorer de kikous et de LURiens supporters la dernière ligne droite sur la passerelle. Merci !
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  20. Enfin, servir encore chaud en passant sous l’arche en 9h50 ! Ouf ! Dans le timing serré de la composition.

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21. Un rapide coucou au speaker Eric pour annoncer à l’oreille les 144km, et démouler le bonhomme… ravi…

 


Une fois les 2 compositions assemblées, yapluka gouter Sourire

Et alors ? Qu’en retenir cette année ?

  • La 180 reste toujours un régal !
  • Avec un aller – partie la plus importante de la recette – toujours aussi convivial. Le groupe a été très homogène et a su rester groupé. Bravo !
  • On a même eu droit au double ravito surprise, trop fort le JMT !
  • Une balade diurne en un temps record puisqu’à St Christo il faisait encore jour.
  • Un retour en un temps record… aussi au vu des conditions : terrain relativement sec, pas de neige, pas de pluie. Et une Sainté de bronze en prime…
  • Par contre, au retour, carton rouge sur l’hydratation. Le léger mal de bide a obligé à me rationner. Mais de là à ressortir une poche, remplie à St Etienne, et quasi pleine à Lyon !!!
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  • Une gêne sur le dessus du pied droit à partir de la mi-course au retour. Obligeant à s’arrêter par moment pour desserrer la chaussure : renseignement pris, cela viendrait de l’astragale (encore une nouveauté tiens !). Mais pas de mal quelques jours après…
  • Merci encore à Anthony et Olivier pour l’orga de choc, sans oublier Gérard, Benoit, Christophe
  • Merci à nos partenaires qui nous font confiance : Led Lenser, Extra, les Traileurs de Verbier, Terre de Running
  • Merci pour les encouragements.

Sur cette recette, il est possible – bien sûr – d’apporter quelques aménagements.
Mais jusqu’à présent, le résultat n’a jamais déçu…

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Longue vie à la 180 ! Longue vie au LUR !

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(En plus des miennes, merci à Olivier pour les quelques – superbes – photos que je lui ai piqué)