2016 : c’est ma 8° SainteLyon et mon 7° aller-retour.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pourtant pas…
Cette 180 arrive 6 semaines après la Diagonale des Fous. Autant dire que la prépa a été « spécifique »…
La récupération semble bonne musculairement.
Après avoir fait un peu de cuisine en 2015, il fallait trouver une autre idée de récit pour cette édition.
Et bien nous allons faire un petit jeu…
Vous connaissez « des chiffres et des lettres » ?
Et plus particulièrement « le compte est bon » ?
Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, une petite video explicative :
Vous êtes prêts ?
Voici les nombres :
- 19. Un groupe de 19 participants motivés, au sein d’une bonne ambiance, est parti de Lyon vers 6h30 le samedi. Première édition sans le boss, blessé. On va pouvoir se lâcher 😉
- 17. 17 seulement verront la Halle Tony Garnier
- 1. Un invité surprise qui a rattrapé, voir même dépassé le groupe avant une jonction à St Christo. Son nom ne vous dira rien. Il ne fait que du court…
- 14. Saint Etienne est atteint en 14h environ pour l’aller, où le groupe aura pas mal marché. Gaby ne se sentant pas bien dès la mi-course.
- 11. Un retour pour ma pomme d’un peu moins de 11h
- 2. La loose à 2 reprises :
- à l’aller, la poche à eau qui fuit dès le départ, mouillant le bas du dos jusqu’ à Ste Catherine, où je décide finalement de prendre des petites bouteilles.
- au retour, la frontale qui lâche juste avant la descente du bois des Dames… Et évidemment, je perds du temps à charger les piles, à voir que çà ne marche pas, à sortir le smartphone en guise de lampe de poche pour pouvoir progresser. Pour finalement me rendre compte que la frontale remarche à nouveau…
- 144. C’est en km la balade du week-end.
- 20. Les vieux démons des premiers allers-retours ont ressurgit : pendant une vingtaine de km, j’ai avancé en demi-sommeil, manquant par moment de me faire bousculer par les concurrents me dépassant (ce n’est pas très recommandé de dormir en marchant, alors j’ai essayé de courir pour rester éveillé). La montée de Rampeau a alors permis de me réveiller. Pour retrouver Benoit en haut.
- 32. Le salut est arrivé à Saint Genou, où j’ai majoritairement couru pendant les 32 derniers km de course. Dépassant encore et encore : plus de 1000 places remontées !
- 3. Rob (un ami kikoureur et voisin des Monts d’Or) nous a quitté il y a presque 3 ans. Une pensée particulière pour lui en bas des escaliers de la Mulatière, proche de l’arrivée. C’est là qu’il était venu nous encourager, je l’ai vu alors pour la dernière fois.
- 4. Cette année, comme en 2011, 2012, 2013. Je prendrai la 4° place du groupe des fêlés de l’aller-retour.
- 7. Et une nouvelle étoile de plus depuis 2010. Cela porte le total à 7.
Il faut trouver……………………….. 180 !!
Vous avez 1 minute….
Alors ???
Le compte est bon :
19 * 17 = 323
11 + 1 = 12
14 – 2 = 12
12 * 12 = 144
144 * 20 = 2880
7 * 4 = 28
32 + 28 = 60
60 * 3 = 180 !!!
J’ai aussi retrouvé la devise qui avait marqué mes premiers allers retours.
En effet, après avoir somnolé en marchant entre Saint Christo et Saint Genou, la patate est revenue avec une remontée de plus de 1000 places : « Si la Saintélyon commence à Soucieu, La 180 commence à Saint Genou »
Merci à nos bénévoles. Gérard, les parents de Coco. Caro, Franck, Laurent pour l’orga du Flore. Nico, Arthur et Benoit en accompagnement sur l’aller, et ce dernier pour le bivouac dans le froid.
Bravo à tous les participants, finishers ou non.
Merci pour les encouragements et le suivi.
Le compte fut bon mais au-delà des chiffres, c’est bien évidemment le côté humain qui est à retenir, et qui fait la force de la 180 à travers les années.
Et la 180 devient aussi moins confidentielle. A de nombreuses reprises, j’ai pu être encouragé/félicité sur le parcours du retour, grâce au badge fixé sur le sac.
A l’année prochaine ? 😉
Quelques images…
Le départ de la Halle Tony Garnier
L’éboulement qui aura fait modifier le parcours après Soucieu
La traditionnelle boulangerie de Soucieu (je n’ai pas eu à faire la queue 😉 )
Du givre à Saint André la Côte
Et une moitié de faite à Saint Etienne (photo le Progrès) !
Et une 7° de bouclée…
tidgi 🙂